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Triste septembre que le mois de septembre 2003 pour ceux qui aiment la photographie à Toulouse. Georges Teindas a définitivement rangé son appareil photographique. Une semaine plus tard, c'est Jean Dieuzaide qui le rejoignait. Aux éditions Itinéraires, nous sommes sûr qu'ils font des portraits des anges, là-haut, et qu'ils nous préparent une exposition pour quand on ira les retrouver.

En attendant, profitons de ce que Georges Teindas nous a laissé. Ses livres, ses photos.

Vous pouvez revoir quelques unes de ses photographies sur notre site. Quand à ses livres, retrouvez les aussi sur nos pages.

Georges Teindas, ce fut d'abord un professeur. Il enseigna dans les années 50,60,70, et jusqu'au début des années 80 à Toulouse, au lycée Marcelin Berthelot, où il a marqué des générations d'élèves. Il était de ces professeurs que l'on n'oublie pas et qui marquent une vie. qui marquent une personne aussi au point que l'on se dit que si l'on est comme on est c'est aussi un peu grâce à lui. Il a enseigné les lettres autrement et fait découvrir avant tout le monde des choses dont on ne parlait pas encore dans les salles de classes. Très tôt, il a fait découvrir à ses élèves la BD, le cinéma, et, évidemment, la photographie, à côté de la littérature plus classique que l'on enseignait alors. A cette époque là, Georges Teindas était un auteur sérieux qui n'écrivait que des manuels scolaires. Mais il faisait déjà de la photographie, profitant de ses vacances pour partir sur les routes du monde saisir des portraits intemporels.

C'est lorsque la retraite a sonné que Georges Teindas, libéré de ses obligations professorales, a laché la bride de son imagination. Le temps l'avait rendu grand-père, et il s'est mis à écrire des histoires pour ses petits enfants. Ce sont deux de ces récits là que nous avons publié aux éditions itinéraires, Le mort de Logerie Haute, qui crée le genre palléonto-policier, puis, Du sang dans l'écurie, un roman qui mèle suspense policier, histoire et littérature.

Pour ses élèves, pour ses lecteurs, pour tous ceux qui se sont "abymés" dans la contemplation de ses portraits, Georges Teindas est toujours là.