Georges Teindas

(22/04/1925 - 10/09/2003)

Sa vie, son oeuvre

Georges Teindas est issu d'une vieille famille paysanne fortement ancrée dans la glèbe corrézienne. Son arrière grand-père était agriculteur à Canard. Ses grands-parents déjà victimes de l'exode rural abandonnèrent la profession paysanne pour le service de l'état, et l'industrie : son grand-père était gendarme à cheval, et son père, instituteur, fut l'un de ces hussards noirs de la troisième république. Sa grand-mère, culottière à Brive la Gaillrde dès l'âge de 14 ans consacra son énergie à amer sa fille à la profession d'institutrice.

George Teindas est le fruit de cette rencontre de deux instituteurs du terroir. Il acheva l'ascension sociale engagée par ceux qui l'avaient précédé en devenant professeur agrégé de Lettres Classiques.

George Teindas fut élève de l'école primaire de Noailles, où enseignaient ses parents, entre 1928 et 1934. C'est sa grand-mère maternelle qui s'occupa essentiellement de lui dans cette période de sa vie.

Il poursuivit ses études secondaires à Brives, au collège Cabanis (devenu ensuite Darsonval) entre 1934 et 1941), puis vint à Toulouse faire ses études supérieures classiques entre 1941 et 1946.

Devenu professeur de Lettres classiques, il enseigna à Foix, puis Limoge, avant d'arriver au lycée marcelin Berthelot, à Toulouse, où il devait passer 31 ans.

Ce littéraire aimait Molière, Montesquieu, Stendhal, Flaubert, et Dos Passos. Des goûts littéraires sûrs, mais eclectiques, qui n'étonneront pas ceux qui auront lu ses romans.

Passionné toute sa vie par la préhistoire et l'histoire, ce n'est qu'après sa vie professionnelle qu'il conjuga cette passion avec celle de la littérature pour écrire de savoureux romans pseudo historique où il se jouait de l'histoire pour faire ses histoires dans le dos de l'histoire... Auteur de manuels scolaires dans les années 60, il a publié en 1961 le "Problème de la jeunesse dans la famille et la société moderne" aux éditions sociales. Il avait écrit son premier roman à l'âge de 11 ans, il ;a cependant attendu 1995 pour publier son premier roman, sur les instances pressantes, de l'un de ses anciens élèves, Luigi Zuccante, qui est ensuite devenu proviseur adjoint du collège Marcelin Berthelot... Où Georges teindas, revint, au soir de sa vie, présenter à quelques anciens élèves, les romans qu'ils n'auraient jamais imaginé qu'il écrivisse...

Cela lui rappelait les écrevisses qu'il pêchait enfant dans les ruisseaux de Corrèze. Car Gorges Teindas, comme Richard Brautigan, aimait pêcher. Comme il aimait la photographie. Mais, attention, précisait-il en dressant l'index, en Noir et Blanc uniquement.

Il conjugait sa passion de la photographie avec celle des voyages, comme Flaubert, qu'il aimait tant. Il voyagea beaucoup entre 1967 et 1991 (Sicile, Japon, URSS, Hong-Kong, Corée du sud, Chine, Indonésie, Mexique, Brésil, Egypte, Grèce), et de ses cheminements il ramena de magnifiques portraits...


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