Antonio Guerra


Né à Chaves en 1938, il est architecte de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts (Lisbonne). C'est dès ses premières études que maîtres et camarades remarquent ses dessins et l'incitent à parcourir les chemins de la représentation graphique.

Il était encore très jeune quand ses parents ont fait établir un projet pour une nouvelle maison. Il suit avec attention et admiration le travail de l'architecte, tandis que se forge sa vocation pour cette profession.

Il prépare son entrée aux Beaux-Arts en dessinant au cours de longues sessions, les sculptures exposées au Musée Soares dos Reis (Porto).

Pendant sa formation, il suit, en plus des matières universitaires de son cursus, les cours de Dessin Libre et de Modèle Vivant.

En 1964, il entre dans l'Atelier du Couvent des Marianos à Lisbonne, du Professeur Frederico Deorges. Disciple et collaborateur de cet architecte et peintre, il développe, naturellement, ses connaissances dans les matières de texture et de traitement chromatique.

A cette époque là, il fréquente assiduement des peintres et des sculpteurs qui possèdent leur studio dans le vieux couvent, et auprès desquels il essaie de cueillir des enseignements. Il considère cette période comme déterminante pour sa formation artistique et humaine. En 1965, il fait partie de l'équipe chargée de la conception et de l'installation du pavillon du Portugal lors du IVème centenaire de Rio de Janeiro, ville où il se rend et où il travaille sous la direction du peintre Roberto de Araújo.

 Pendant 25 ans, il travaille à Lisbonne, mais plusieurs déplacements le mèneront surtout à Macao, au Cap-Vert et en Angola, où il a réalisé divers travaux.

Il profite de ses séjours, parfois longs, dans ces pays, pour prendre note des techniques traditionnelles de construction, de formes, de couleurs.

En 1990, il retourne à Chaves pour diriger le Projet de Restauration du Centre Historique. Il décide alors de restaurer et de réhabiliter une vieille maison du XIXème appartenant à sa famille, où il installe son atelier.

L'athmosphère tranquille de la ville lui permet de se concentrer sur le dessin et la peinture et de systématiser des recherches antérieurss. Les lignes, les plans, les volumes, les formes et les rythmes sont transférés, à partir de son expérience professionnelle d'architecte, sur les deux dimensions du papier.

Il conçoit la peinture comme un moyen d'expression plastique libéré des exigences techniques et fonctionnelles de l'Architecture, en assumant la ligne comme l'élément générateur de ses créations.


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